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 MARDI 02 SEPTEMBRE 2008 L'ÉGLISE LOCALE. ( SUITE ).

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guidobarbarossa




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MARDI 02 SEPTEMBRE 2008    L'ÉGLISE LOCALE.  ( SUITE ). Empty
MessageSujet: MARDI 02 SEPTEMBRE 2008 L'ÉGLISE LOCALE. ( SUITE ).   MARDI 02 SEPTEMBRE 2008    L'ÉGLISE LOCALE.  ( SUITE ). EmptyMer 3 Sep 2008 - 11:28

Actes 2 : 47.

47 louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés.

Pour ceux qui avaient été délivrés de la puissance des ténèbres et transportés dans le royaume du bien-aimé Fils de Dieu, la vie devint un chant de louanges et un psaume d’actions de grâces.
Au début, les croyants trouvaient grâce auprès de tout le peuple, cependant cette situation n’allait pas durer. La nature de la foi chrétienne est telle qu’elle suscite invariablement la haine et l’opposition du coeur humain. Le Sauveur avertit ses disciples de se méfier de la popularité (#Lu 6.26), et leur promit des persécutions et des tribulations (#Mt 10.22, 23). Aussi cet état de grâce fut-il momentané, et céda bientôt la place à une opposition implacable.
Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés. La communauté chrétienne s’accroissait chaque jour par de nouvelles conversions. Ceux qui entendaient l’Evangile étaient responsables d’accepter Jésus-Christ par un acte de volonté précis. L’élection de Dieu n’exclut en rien la responsabilité de l’homme.
Ce chapitre nous a présenté le récit de l’effusion du Saint-Esprit, le célèbre discours de Pierre aux Juifs assemblés, la conversion d’un grand nombre, et une brève description de la vie parmi les premiers chrétiens. La 13e édition de l’ Encyclopaelig; dia Brittanica nous offre un excellent résumé de leur vie à cette époque dans un article sur « l’Histoire de l’Eglise »:
Le sens aigu d’être le peuple de Dieu, appelé et mis à part, constituait le trait essentiel de la vie des premiers chrétiens. Dans leur esprit, l’Eglise chrétienne était une institution divine, non humaine. Elle était fondée et dirigée par Dieu, et même le monde était créé pour elle. Cette conception [...] gouvernait toute la vie des premiers chrétiens, à la fois sur le plan individuel et social. Ils se considéraient comme séparés du reste du monde et rattachés les uns aux autres par des liens particuliers. Leur citoyenneté était au ciel, non sur la terre, et les principes et les lois qui régissaient leur comportement venaient d’en haut. Le monde présent était passager, et leur vie véritable appartenait au futur. Christ allait bientôt revenir, et les activités et les plaisirs du temps présent importaient peu. [...] Le Saint-Esprit était présent dans la vie quotidienne des chrétiens et toutes les vertus chrétiennes en étaient les fruits. Une conséquence de cette conviction était une vie enthousiaste et inspirée. Leurs expériences ne ressemblaient nullement à celles du commun des mortels, mais étaient celles d’hommes soustraits à eux-mêmes et transportés dans une sphère supérieure.
La simple lecture de ce passage permet d’entrevoir combien l’Eglise s’est laissée entraîner loin de sa vigueur et de sa solidarité d’antan !

L’ÉGLISE DE MAISON ET LES ORGANISATIONS PARA-ECCLÉSIASTIQUES
PUISQUE LE PREMIER EMPLOI du mot « église »( gr. :ekklèsia) dans Actes se trouve ici (2.47) [13, voir "Ac 28.31" @@ "13. "] , nous nous arrêterons pour considérer l’importance de l’Eglise dans la pensée des premiers chrétiens.
L’Eglise dans le livre des Actes et dans le reste du N.T. était ce que l’on appelle souvent une Eglise de maison. Les premiers chrétiens se réunissaient dans des maisons plutôt que dans un bâtiment religieux officiel. Il a été dit que la religion avait abandonné l’usage de bâtiments (sacrés) officiels pour s’installer en ce lieu de vie universel qu’est la maison. Unger affirme que les maisons devinrent des lieux de rassemblement de l’Eglise durant deux siècles [14, voir "Ac 28.31" @@ "14. "] .
Il serait facile de penser que cet usage des maisons provenait de l’existence de difficultés économiques et non de considérations spirituelles. Nous sommes tellement habitués à des édifices ecclésiastiques et à des salles de réunions que nous pensons qu’ils correspondent à l’idéal de Dieu.
Toutefois, il existe de bonnes raisons pour penser que les croyants du Ier s. se montraient plus avisés que nous.
D’abord, il est inconséquent avec la foi chrétienne et l’accent qu’elle met sur l’amour, de dépenser des fortunes pour l’achat de bâtiments luxueux tandis que partout dans le monde existe une misère effroyable. A cet égard, E. Stanley Jones écrivit:
Je regardai le Bambino, l’enfant Jésus dans la cathédrale de Rome, couvert de pierreries sans prix. Puis, je sortis et considérai la mine des enfants affamés, et je me demandai si le Christ, à la vue de cette misère, jouissait de tous Ses bijoux ! Et la pensée me vint que si tel était le cas, alors je ne pourrais plus me réjouir de la pensée du Christ. Ce Bambino couvert de pierreries et les enfants affamés sont le symbole de ce que nous avons fait en entourant le Christ par le luxe de cathédrales et d’églises imposantes, tout en négligeant de changer les maux fondamentaux de la société humaine où Christ continue à avoir faim en la personne des chômeurs et des pauvres. [15, voir "Ac 28.31" @@ "15. "]
Cette situation n’est pas seulement inhumaine, mais aussi extrêmement coûteuse. En effet, l’on dépense beaucoup d’argent pour l’achat de bâtiments utilisés pendant trois, quatre ou cinq heures seulement pendant la semaine. Comment en sommes-nous venus à nous laisser entraîner dans un tel manque de réflexion et de réalisme, de sorte que nous dépensons tant et récoltons si peu en retour ?
A notre époque, nos constructions modernes ont constitué l’une des entraves les plus grandes à l’expansion de l’Eglise. Le paiement de traites élevées empêche les responsables d’Eglise d’encourager l’essaimage en vue de former de nouvelles communautés. En effet la perte de plusieurs membres compromettrait les revenus nécessaires au paiement du bâtiment et à son entretien. Une génération future de croyants est déjà chargée de dettes, et tout espoir de voir l’Eglise se multiplier est exclu.
On entend souvent dire qu’il est nécessaire d’avoir des bâtiments imposants dans le but d’attirer les incroyants à nos cultes. Cette conception est non seulement charnelle, mais elle néglige totalement le modèle du N.T. Les rencontres de l’Eglise primitive étaient essentiellement destinées aux croyants. Les chrétiens se réunissaient pour entendre l’enseignement des apôtres, pour jouir de la communion fraternelle, pour rompre le pain et pour prier (Ac 2.42). Ils évangélisaient, non en invitant des personnes au culte dominical, mais en témoignant auprès de ceux qu’ils rencontraient tout au long de la semaine. Quand des personnes se convertissaient, elles étaient introduites dans la communion chaleureuse de l’Eglise de maison afin d’y être nourries et encouragées.
En réalité, il est parfois difficile d’amener des personnes à assister à des cultes dans des bâtiments religieux officiels. Le formalisme ainsi que la crainte d’être sollicité sur le plan financier suscitent une forte réaction. Cette phrase revient souvent: « Tout ce que recherche l’Eglise, c’est votre argent ». Par contre beaucoup de ces personnes seraient prêtes à assister à un groupe d’étude biblique dans une maison. Dans cette situation elles ne se sentiront pas obligées de s’habiller de manière élégante, et apprécieront l’ambiance décontractée et spontanée.
En fait l’Eglise de maison se révèle idéale pour toutes les cultures et tous les pays. En outre, si nous pouvions porter nos regards sur le monde entier, nous verrions sans doute plus d’Assemblées réunies dans des maisons que dans tout autre endroit.
Par opposition aux cathédrales et aux autres édifices religieux imposants d’aujourd’hui et à tout un grand nombre de dénominations hautement organisées, de comités missionnaires et d’organisations para-ecclésiastiques-les apôtres dans le livre des Actes ne cherchaient pas à créer une organisation quelconque pour accomplir l’oeuvre du Seigneur. L’Eglise locale était l’instrument voulu par Dieu pour la propagation de la foi dans le monde, et les disciples se contentaient de travailler dans ce cadre.
Nous avons assisté ces dernières années à une multiplication sans précédent d’organisations chrétiennes, jusqu’à nous désorienter. Chaque fois qu’un croyant a une idée nouvelle pour faire avancer la cause de Christ, il forme un nouveau comité ou une nouvelle institution !
D’abord, il s’en suit que des prédicateurs et enseignants compétents ont dû quitter leur ministère principal afin de devenir des administrateurs. Si tous les administrateurs de missions travaillaient sur le champ missionnaire, les besoins en personnel seraient considérablement réduits.
Ensuite, la prolifération d’organisations diverses nécessite d’importantes sommes d’argent pour la direction et les frais généraux, et lèse ainsi l’évangélisation elle-même. La plus grande partie des fonds reçus par maintes organisations chrétiennes est consacrée au maintien de l’institution elle-même, plutôt qu’au but essentiel pour lequel elle fut fondée.
Ces sociétés entravent souvent l’accomplissement de la mission confiée aux chrétiens par Christ. Jésus a dit à ses disciples d’enseigner tout ce qu’Il leur avait ordonné. Plusieurs de ceux qui travaillent dans des organismes chrétiens découvrent qu’il ne leur est pas permis d’enseigner tout le conseil de Dieu. De peur de déplaire aux donateurs, ils doivent passer sous silence certaines vérités controversées.
La multiplication des organisations chrétiennes a trop souvent entraîné des luttes d’influences, des jalousies et des rivalités, qui ont nui de façon considérable au témoignage de Christ.
Considérons le nombre croissant d’organismes chrétiens différents, dans nos pays ainsi que sur le champ missionnaire, qui ont pourtant la même raison d’être. Chacun rivalise pour recruter du personnel et pour obtenir une part de ressources financières en constante voie de diminution. Et considérons combien d’entre eux doivent leur origine à des rivalités purement humaines, même si en général leurs déclarations publiques font allusion à la volonté de Dieu.
(Notes Quotidiennes de la Ligue anglophone)
Enfin, certaines organisations parviennent souvent à se perpétuer après avoir cessé d’être utiles. Elles continuent à tourner laborieusement alors que la vision des fondateurs s’est perdue et que la gloire d’un mouvement autrefois dynamique a disparu. Ce fut une sagesse spirituelle, et non une naïveté primitive, qui garda les premiers chrétiens de créer des organisations humaines en vue d’accomplir l’oeuvre du Seigneur.

G.H. Lang écrit:
Un auteur perspicace, comparant l’oeuvre des apôtres aux habituelles méthodes missionnaires modernes, déclara: « Nous avons fondé des missions, les apôtres fondèrent des Eglises. » La distinction est juste et significative. Les apôtres fondèrent des Eglises, et rien d’autre, parce que pour le but à atteindre, rien d’autre n’était nécessaire ou n’aurait pu mieux convenir. Dans chaque endroit où ils travaillèrent, ils formèrent les nouveaux convertis en une Eglise locale, avec des anciens-jamais avec un seul ancien (#Ac 14.23; 15.6, 23; 20.17; Php 1.1) -pour guider, pour diriger, pour prendre soin du troupeau, des hommes qualifiés par le Seigneur et reconnus par les saints (#1Co 16.15; 1Th 5.12, 13; 1Ti 5.17-19) ; et avec des diacres, nommés par l’Assemblée (#Ac 6.1-6; Php 1.1) dont la fonction-distincte de celle des anciens-consistait à veiller aux affaires matérielles peu nombreuses mais de grande importance, et en particulier à la distribution des fonds de l’Assemblée. [...] Tout ce que firent les apôtres en matière d’organisation consista à former les disciples rassemblés dans diverses Eglises sur le même modèle. Aucune organisation autre que l’Eglise locale n’apparaît dans le N.T., et nous ne trouvons même pas le tout début d’autre chose. [16, voir "Ac 28.31" @@ "16. "] Pour les premiers chrétiens et les apôtres qui les dirigeaient, l’Assemblée locale constituait l’instrument choisi par Dieu pour accomplir son oeuvre dans ce monde, et le seul organisme auquel Il promit une durée perpétuelle fut l’ Eglise.
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