Psaumes 37:4
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 LA GENÈSE (SUITE 3). MARDI 02 DÉCEMBRE 2008

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guidobarbarossa




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LA GENÈSE  (SUITE 3). MARDI 02 DÉCEMBRE 2008 Empty
MessageSujet: LA GENÈSE (SUITE 3). MARDI 02 DÉCEMBRE 2008   LA GENÈSE  (SUITE 3). MARDI 02 DÉCEMBRE 2008 EmptyMer 3 Déc 2008 - 12:39

Mardi 02 Décembre 2008.

La Genèse (suite 3).

Genèse 4 : 1-15

1 Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit: J’ai formé un homme avec l’aide de l’Eternel.
2 Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur.
3 Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Eternel une offrande des fruits de la terre;
4 et Abel, de son côté, en fit une des premiers–nés de son troupeau et de leur graisse. L’Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande;
5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.
6 Et l’Eternel dit à Caïn: Pourquoi es–tu irrité, et pourquoi ton visage est–il abattu?
7 Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui.
8 Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.
9 L’Eternel dit à Caïn: Où est ton frère Abel? Il répondit: Je ne sais pas; Suis-je le gardien de mon frère?
10 Et Dieu dit: Qu’as–tu fait? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi.
11 Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère.
12 Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre.
13 Caïn dit à l’Eternel: Mon châtiment est trop grand pour être supporté.
14 Voici, tu me chasses aujourd’hui de cette terre; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera.
15 L’Eternel lui dit: Si quelqu’un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et l’Eternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point.


(1-7) -La naissance, le travail et la vie spirituelle de Caïn et d’Abel.

1-7 Quand Caïn est né, Eve a dit: "J’ai acquis un homme avec l’Eternel". Elle pensa peut être que cette naissance représentait la semence promise ce qui aurait pu vraiment la désappointer. Abel signifie "vanité". Quand elle a pensé avoir la semence promise avec Caïn, dont le nom signifie "possession," l’arrivée de ce deuxième fils lui a donné des pensées vaniteuses. Notez bien que chacun de ses fils avait sa vocation. C’est la volonté de Dieu que chacun, ici bas, ait une tâche à accomplir. Les parents devraient enseigner à leurs enfants cette notion du travail. "Donnez-leur une bible et une vocation" disait un certain Mr. Dod, et Dieu sera avec eux. On peut croire que Dieu, après la chute, ait commandé à Adam de faire couler le sang des animaux innocents et qu’après leur mort, de brûler ce qui restait de leur corps. Une telle punition était déjà préfigurée, à savoir que les pécheurs méritent de subir la mort physique et la colère divine, bien représentées par l’image des souffrances de Christ. Il faut remarquer que l’adoration divine n’était pas quelque chose de nouveau. Cela existait dès les temps anciens et c’était une excellente pratique, Jer 6: 16. Les offrandes de Caïn et d’Abel étaient fort différentes. Caïn a montré qu’il avait un coeur fier et incrédule, ce qui a fait rejeter son offrande. Abel s’est approché de son Dieu, en tant que pécheur, avec un sacrifice rempli d’humilité, de sincérité et d’obéissance. Ayant ainsi recherché le bénéfice de la Grâce, au travers de la Semence promise, son sacrifice a été tel que Dieu l’a accepté. Abel a offert ce sacrifice par la foi, à l’inverse de Caïn, Heb 11: 4. Il s’est trouvé de tout temps deux sortes d’adorateurs, tels Caïn et Abel; d’une part, il y a ceux, qui comme Caïn sont fiers et méprisent les méthodes indiquées par l’Evangile et tentent de plaire à Dieu en suivant leur propre imagination; d’autre part, on trouve d’humbles croyants, suivant de près le chemin divin qui leur a été révélé. Caïn a cédé à sa colère envers Abel. Il a été animé d’un mauvais esprit, à savoir le mécontentement et la rébellion contre Dieu. Celui-ci constate avec tristesse les passions qui sont inhérentes à nos péchés. Il n’y a aucune colère, envie ou convoitise qui ne puisse échapper à Sa vue. Le Seigneur n’a pu, hélas, que constater la rébellion de l’homme; ce dernier aurait pu revenir dans le droit chemin tout en étant bien accepté par Dieu. Certains interprètent cela comme une invitation à s’approcher du trône de la grâce. "Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage; et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: Mais toi, domine sur lui". Le mot "péché" signifie à la fois péché, mais aussi, sacrifice pour le péché. "Quoi que tu n’aies pas pratiqué le bien, ne désespère pas; le remède est à la portée de ta main". Christ s’étant volontairement offert pour nos péchés, se tient à la porte, Re 3: 20. Et ceux qui n’ouvrent pas la porte pour pouvoir bénéficier de l’offre de rédemption du péché, ne méritent que la mort. Le fait que Dieu ait accepté l’offrande d’Abel n’a changé en rien le droit d’aînesse de Caïn. Pourquoi Caïn s’est-il donc mis tant en colère? Le péché avive les discordes et les vanités, il ne peut que fausser l’impartialité de nos jugements.

(8-15) -Caïn tue Abel, la malédiction de Caïn.

8-15 La malice du coeur finit par pousser au meurtre. Caïn a attaqué Abel, son propre frère, le fils de sa mère, celui qu’il aurait dû aimer, ce jeune frère, qui lui, ne lui avait jamais fait de mal. Un des rôles de Caïn était de protéger Abel. Quelle fatalité, le péché de nos premiers parents a pu entraîner et quelle colère se trouvait alors dans les coeurs! Observez l’orgueil et l’incrédulité de Caïn. Il nia son crime, comme s’il pouvait le dissimuler devant Dieu. Il tenta de couvrir un meurtre délibéré, par un mensonge. Le meurtre est un péché que l’on ne peut cacher. Le sang appelle le sang; le sang de la victime crie après celui du meurtrier. Qui peut connaître les conséquences et le poids d’une sentence divine? elle peut nous atteindre n’importe où et nous blesser profondément. Seuls sont en Christ ceux qui sont rachetés, ils hériteront de nombreuses bénédictions. Caïn a été maudit sur la terre. Il a été puni là même où il a exécuté son crime et où il avait placé son coeur. Chaque créature nous apporte ce en quoi Dieu l’a façonnée, soit du réconfort soit une croix à porter, soit une bénédiction ou une malédiction. Le coeur du méchant disperse ce contexte de malédiction tout autour de lui. Caïn ne s’est pas plaint de son péché, mais de sa punition. Il faut avoir une grande dureté de coeur pour être davantage affecté par ses souffrances que par ses péchés. Dieu fait preuve de sagesse et de sainteté en prolongeant la vie même des méchants. Il serait vain de chercher à savoir quel genre de marque portait Caïn. Il devait être connu, à la fois, pour son infamie et par la protection que Dieu lui avait procurée afin de ne pas être tué. Abel même mort, témoignait de sa souffrance. Il dénonçait la faute hideuse du meurtrier en nous avertissant qu’il est bon de tuer la colère dès qu’elle naît et en nous enseignant qu’il est profitable de rester sur la voie de la droiture. Il nous montre aussi qu’il existe une vie éternelle future où l’on trouvera toutes les récompenses, au travers de la foi en Christ et de son sacrifice réconciliateur. Il nous parle également de l’excellence de la foi dans le sacrifice et dans le sang de l’Agneau de Dieu. Abel a été massacré par Caïn car les oeuvres de ce dernier étaient mauvaises, à l’inverse de celles du premier qui n’étaient que droiture, 1Jean 3: 12. C’est aussi la conséquence de l’inimitié entre la Semence de la femme et celle du serpent; cette guerre a tout détruit. Et nous sommes tous concernés par ce combat, nous ne sommes pas neutres; notre Maître a déclaré: "Celui qui n’est pas avec moi, est contre moi". Engageons-nous fermement sur la voie de la vérité et de la droiture, contre Satan.

Jacques 3 : 13-16

13 Lequel d’entre vous est sage et intelligent? Qu’il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.
14 Mais si vous avez dans votre coeur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité.
15 Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique.
16 Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions.


LA SAGESSE: LA VRAIE ET LA FAUSSE

13 Jacques aborde maintenant la différence entre la véritable sagesse et la fausse. Quand il parle de sagesse, il n’envisage pas la quantité de connaissances que possède un homme, mais comment il vit au quotidien. Ce n’est pas la possession de connaissances mais leur application juste qui compte. Nous avons ici un portrait de l’homme véritablement sage. Au fond, cet homme est le Seigneur Jésus-Christ ; Il est la sagesse incarnée (Mt 11 : 19; 1Co 1 : 30). Mais l’homme sage est celui qui manifeste la vie de Christ, celui en qui les fruits de l’Esprit sont visibles (Ga 5 : 22-23).
Nous avons également le portrait d’un homme sage selon le monde. Il agit en fonction des principes qui y règnent. Il incarne tous les traits que les hommes vantent. Son comportement ne révèle aucune preuve de la vie divine en lui.
Si un homme est sage et intelligent, il le démontrera par une bonne conduite avec l’esprit humble que fait naître la sagesse. Le Seigneur Jésus, l’incarnation de la véritable sagesse, n’était ni fier ni arrogant ; Il était doux et humble de coeur (Mt 11 : 29). Par conséquent, tous ceux qui sont vraiment sages auront la marque d’une humilité authentique.
14 Le zèle amer et l’ambition égoïste caractérisent l’homme qui s’appuie sur la sagesse du monde. Son unique passion dans la vie est de mettre en avant ses propres intérêts. Il est jaloux des autres concurrents et impitoyable envers eux. Il est fier de la sagesse qui lui a apporté le succès. Mais Jacques dit qu’il ne s’agit pas du tout de sagesse. Une telle fierté est vide. C’est un refus pratique de la vérité selon laquelle un homme vraiment sage est véritablement humble.
15 Même dans le service chrétien, il est possible d’être amèrement jaloux des autres et de chercher une place importante pour soi. Il y a toujours un danger à placer à la tête de l’Eglise des hommes sages de la sagesse de ce monde. Nous devons sans cesse refuser aux principes de ce monde toute intervention dans nos affaires spirituelles. Jacques appelle cette fausse sagesse terrestre, charnelle et diabolique. Ces trois adjectifs sont énumérés dans une progression péjorative volontaire. Terrestre: la sagesse ne vient pas d’en haut, mais de cette terre. Charnelle: cette sagesse n’est pas le fruit de l’Esprit-Saint, mais de la nature inférieure de l’homme. Diabolique: elle inspire des actions qui ressemblent davantage aux comportements des démons qu’à ceux des hommes.
16 Chaque fois qu’il y a zèle amer et esprit de dispute, il y a également désordres et toutes sortes d’autres mauvaises actions. Comme c’est vrai ! Pensez aux troubles et à l’agitation qui se développent dans le monde de nos jours-tout cela parce que les hommes rejettent la véritable sagesse et agissent selon leur soi-disant intelligence !


Romains 12 : 19

19 Ne vous vengez point vous–mêmes, bien–aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur.

19 Il nous faut résister à notre tendance naturelle à nous venger des torts qui nous sont faits. L’expression laisser agir la colère peut signifier soit laisser Dieu régler la situation, soit se soumettre sans essayer de résister. La suite du verset accrédite la première interprétation: se retirer et laisser agir la colère de Dieu. La vengeance appartient à Dieu, aussi nous ne devons pas intervenir dans ce qui relève de lui. A l’heure propice, Il rendra justice équitablement.

Lenski écrit:
Depuis longtemps, Dieu a résolu de punir les malfaiteurs de façon juste: nul n’échappera, et chaque cas sera traité avec une équité parfaite. Oser intervenir serait le comble de la présomption.
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