Mardi 06 Octobre 2009
La valeur du chrétien ( suite ).
Psaume 139 : 13-14
13 C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’à tissé dans le sein de ma mère.
14 Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien.
13-16 Le Dieu pleinement souverain.
Dieu est le Créateur : il domine autant l’être psychique (mes reins, verset 13) que physique (tissé dans le sein de ma mère, verset 13). Là, comme dans toute la création, ses œuvres sont admirables, c’est-à-dire surnaturelles et puissantes. Mais cette intervention créatrice implique que Dieu connaît intimement sa créature (versets 14-15). Toutefois, l’œuvre du Seigneur ne s’étend pas seulement à la personne envisagée (verset 16), mais aussi à ses expériences futures (verset 16). Nous trouvons là encore un réconfort implicite : le fait que le créateur établisse le plan de toute notre vie. Toutes nos expériences sont soumises à son contrôle souverain.
13-14 Mes reins représentent le siège de l’émotion et de l’affectivité ; par exemple
Ps 73: 21 ; Jer 12: 2 (certaines versions ont aussi « cœur »). Dans le cas présent, il s’agit de l’aspect psychologique de l’homme. Tissé ou « recouvert » : le premier terme représente l’action directe de Dieu sur la croissance du fœtus, le second sa protection lors de la croissance ; les deux expriment le souci de Dieu quant à la constitution physique de l’homme.
15 Les profondeurs de la terre peuvent ne représenter que l’éloignement de la terre au-dessous du ciel où se trouve Dieu (« les profondeurs », c’est-à-dire « la terre ») ; malgré cela, Dieu connaît tout ce qui a trait à notre naissance. Ou bien il se peut que, comme le soutient Delitzsch, à l’image d’Adam qui fut formé à partir de la terre, « le sein maternel d’où sort l’enfant d’Adam soit la terre dont il est tiré ».
16 Les jours qui m’étaient destinés. Le Créateur ne lance pas la barque de la vie humaine à la conquête de sa chance sur le fleuve du temps. Dieu en a aussi « formé » les jours (geste du potier comme dans Ge 2: 7). Le soin qu’il prend de nous va jusque-là.
1 Pierre 5 : 7
7 et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.
7 Les croyants ont le privilège de pouvoir se décharger de tous leurs soucis sur le Seigneur avec la certitude qu’Il prend soin d’eux. Une fois de plus Pierre cite la version grecque de l’A.T. (Ps 55 : 23). « Dans tous nos soucis, nous pouvons compter sur le soin constant et plein d’affection de notre Sauveur. »
L’inquiétude est inutile ; nous n’avons nul besoin de porter nos fardeaux alors que Dieu est prêt et capable de les porter à notre place. L’inquiétude est futile ; elle n’a jamais résolu aucun problème jusqu’à ce jour. « L’inquiétude est un péché, disait un prédicateur, car: elle ne reconnaît pas la sagesse de Dieu ; elle implique que Dieu ne sait pas ce qu’Il fait ; elle nie l’amour de Dieu ; elle affirme que Dieu ne prend pas soin de nous ; et elle nie la puissance de Dieu, comme s’Il était incapable de nous délivrer de ce qui cause notre inquiétude. » Voici matière à réflexion !