Psaumes 37:4
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 Suite de Gloria Polo N0 1

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guerrero




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Suite de Gloria Polo N0 1 Empty
MessageSujet: Suite de Gloria Polo N0 1   Suite de Gloria Polo N0 1 EmptyMar 22 Jan 2008 - 12:09

Tu te prosternais devant lui lorsque tu étais pauvre, quand ta famille était humble et que tu voulais aller à l’université. À ces moments-là, tu priais souvent et tu t’agenouillais de longues heures pour supplier ton dieu de te sortir de la misère ; pour qu’il t’accorde le diplôme qui te permettrait de devenir quelqu’un. Chaque fois que tu avais besoin d’argent tu récitais le chapelet. Voilà quelle était ta relation avec le Seigneur ».

Oui, je dois reconnaître que je prenais le chapelet et j’attendais de l’argent en retour, telle était ma relation avec le Seigneur.
Il me fut donné de voir qu’aussitôt le diplôme en poche et la notoriété obtenue, je n’ai pas eu le moindre sentiment d’amour envers le Seigneur. Être reconnaissante : non, jamais !
Lorsque j‘ouvrais les yeux le matin, je n’avais jamais un merci pour le jour nouveau que le Seigneur me donnait à vivre, je ne le remerciais jamais pour ma santé, pour la vie de mes enfants, pour le toit qu’il m’avait donné.

C’était l’ingratitude la plus totale. Je n’avais pas de compassion pour les nécessiteux ! En fait, tu plaçais le Seigneur si bas que tu avais plus de confiance dans les augures de Mercure et Vénus. Tu étais aveuglée par l’astrologie, clamant que les étoiles dirigeaient ta vie !
Tu vagabondais vers toutes les doctrines du monde. Tu croyais que tu allais mourir pour renaître encore ! Et tu as oublié la miséricorde. Tu as oublié que tu as été rachetée par le Sang de Dieu ! On me mit à l’épreuve avec les dix commandements. On me montra que je prétendais aimer Dieu avec mes mots mais qu’en réalité, c’était Satan que j’aimais.
Ainsi, un jour, une femme était entrée dans mon cabinet dentaire pour m’offrir ses services de magie et je lui avais dit : « je n’y crois pas, mais laissez ces porte-bonheur ici au cas où ça marcherait ». J’avais remisé dans un coin, un fer à cheval et un cactus, censés éloigner les mauvaises énergies.

Comme tout cela était honteux ! Ce fut un examen de ma vie à partir des dix commandements. Il me fut montré quel avait été mon comportement vis-à-vis de mon prochain. On me fit voir comment je prétendais aimer Dieu alors même que j’avais l’habitude de critiquer tout le monde, de pointer mon doigt sur chacun, moi la très sainte Gloria ! On me montra aussi combien j’étais envieuse et ingrate ! Je n’avais jamais éprouvé de reconnaissance envers mes parents qui m’avaient donné leur amour et avaient fait tant de sacrifices pour m’éduquer et m’envoyer à l’université. Dès l’obtention de mon diplôme, eux aussi devinrent inférieurs à moi ; j’avais même honte de ma mère en raison de sa pauvreté, de sa simplicité et de son humilité.

En ce qui concerne mon comportement en tant qu’épouse, il me fut montré que je me plaignais tout le temps, du matin au soir. Si mon mari disait « bonjour », je répliquais : « Pourquoi ce jour serait-il bon alors qu’il pleut dehors ». Je me plaignais aussi continuellement de mes enfants. Il me fut montré que je n’avais jamais aimé ni eu compassion pour mes frères et sœurs de la terre.

Et le Seigneur me dit : « Tu n’as jamais eu de considération pour les malades dans leur solitude, tu ne leur as jamais tenu compagnie. Tu n’as pas eu compassion des enfants orphelins, de tous ces enfants malheureux ». J’avais un cœur de pierre dans une coquille de noix. Sur cette épreuve des dix commandements, je n’avais pas une demi-réponse correcte.

C’était terrible, dévastateur ! J’étais totalement bouleversée. Et je me disais : Au moins on ne pourra pas me blâmer d’avoir tué quelqu’un !
Par exemple, j’achetais des provisions pour les nécessiteux; ce n’était pas par amour, mais plutôt pour paraître généreuse, et pour le plaisir que j’avais à manipuler ceux qui étaient dans le besoin. Je leur disais : « Prenez ces provisions et allez à ma place à la réunion des parents et des professeurs parce que je n’ai pas le temps d’y assister ».
En outre, j’aimais être entourée de personnes qui m’encensaient. Je m’étais faite une certaine image de moi-même.

Ton dieu c’était l’argent, m’a-t-on dit. Tu as été condamnée à cause de l’argent : C’est pour cette raison que tu as sombré dans l’abîme et que tu t’es éloignée de ton Seigneur.
Nous avions été effectivement riches, mais à la fin nous étions devenus insolvables, sans le sou et criblés de dettes. Pour toute réponse, je criais : « Quel argent ? Sur terre, nous avons laissé beaucoup de dettes ! ».

Lorsqu’on en vint au second commandement, je vis avec tristesse que dans mon enfance, j’avais vite compris que le mensonge était un excellent moyen d’éviter les sévères punitions de Maman.
Je commençais main dans la main avec le père du mensonge (Satan) et je devins menteuse. Mes péchés augmentaient comme mes mensonges. J’avais remarqué combien Maman respectait le Seigneur et Son Nom Très Saint ; je vis là une arme pour moi et je me mis à blasphémer par Son Nom. Je disais : « Maman, je jure sur Dieu que... ». Et ainsi, j’évitais les punitions. Imaginez mes mensonges, impliquant le Nom Très Saint du Seigneur...

Et remarquez, frères et sœurs que les paroles ne sont jamais vaines car lorsque ma mère ne me croyait pas, j‘avais pris l’habitude de lui dire : « Maman, si je mens, que l’éclair me frappe ici et maintenant ». Si les mots se sont envolés avec le temps, il se trouve que la foudre m’a bel et bien frappée ; elle m’a carbonisée et c’est grâce à la Miséricorde Divine que je suis ici maintenant.

Il me fut montré comment, moi qui me disais catholique, je ne respectais aucune de mes promesses et combien j’utilisais futilement le nom de Dieu.
Je fus surprise de voir qu’en la présence du Seigneur, toutes ces horribles créatures qui m’entouraient, se prosternaient en adoration. Je vis la Vierge Marie aux pieds du Seigneur qui priait et intercédait pour moi.

En ce qui concerne le respect du Jour du Seigneur, j’étais pitoyable et j’en éprouvais une douleur intense. La voix me disait que le dimanche, je passais quatre ou cinq heures à m’occuper de mon corps ; je n’avais pas même dix minutes d’action de grâce ou de prières à consacrer au Seigneur. Si je commençais un chapelet, je me disais : « Je peux le faire pendant la publicité, avant le feuilleton ».
Mon ingratitude vis-à-vis du Seigneur me fut reprochée. Lorsque je ne voulais pas assister à la messe, je disais à maman : ‘Dieu est partout, pourquoi devrais-je y aller ?‘...
La voix me rappela également que Dieu veillait sur moi nuit et jour et qu’en retour moi je ne le priais pas du tout ; et le Dimanche, je ne le remerciais pas et je ne lui manifestais pas ma gratitude ou mon amour. Par contre, je prenais soin de mon corps, j’en étais esclave et j’oubliais totalement que j’avais une âme et que je devais l’alimenter. Mais jamais je ne la nourrissais de la Parole de Dieu, car je disais que celui qui lit la Parole de Dieu, devient fou.

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