Mardi 24 Mars 2009
L’attitude de Jésus face à la maladie.
Marc 1 : 29-45
29 En sortant de la synagogue, ils se rendirent avec Jacques et Jean à la maison de Simon et d’André.
30 La belle-mère de Simon était couchée, ayant la fièvre; et aussitôt on parla d’elle à Jésus.
31 S’étant approché, il la fit lever en lui prenant la main, et à l’instant la fièvre la quitta. Puis elle les servit.
32 Le soir, après le coucher du soleil, on lui amena tous les malades et les démoniaques.
33 Et toute la ville était rassemblée devant sa porte.
34 Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies; il chassa aussi beaucoup de démons, et il ne permettait pas aux démons de parler, parce qu’ils le connaissaient.
35 Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria.
36 Simon et ceux qui étaient avec lui se mirent à sa recherche;
37 et, quand ils l’eurent trouvé, ils lui dirent: Tous te cherchent.
38 Il leur répondit: Allons ailleurs, dans les bourgades voisines, afin que j’y prêche aussi; car c’est pour cela que je suis sorti.
39 Et il alla prêcher dans les synagogues, par toute la Galilée, et il chassa les démons.
40 Un lépreux vint à lui; et, se jetant à genoux, il lui dit d’un ton suppliant: Si tu le veux, tu peux me rendre pur.
41 Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur.
42 Aussitôt la lèpre le quitta, et il fut purifié.
43 Jésus le renvoya sur-le-champ, avec de sévères recommandations,
44 et lui dit: Garde-toi de rien dire à personne; mais va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage.
45 Mais cet homme, s’en étant allé, se mit à publier hautement la chose et à la divulguer, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer publiquement dans une ville. Il se tenait dehors, dans des lieux déserts, et l’on venait à lui de toutes parts.
29-31 La maison de Simon et d’André devient en quelque sorte le quartier général de Jésus en Galilée. Dans Jean 1: 44, nous voyons que ces deux frères étaient de Bethsaïda. Peut-être avaient-ils déménagé entre-temps. Par contre, certains pensent que cette Bethsaïda-là était le quartier des pêcheurs de Capernaüm. 1Co 9: 5 confirme que Pierre était marié et que, plus tard, sa femme l’a probablement accompagné dans son ministère. L’événement qui s’est passé dans son propre foyer fut inoubliable pour lui. La rapidité et la totalité de la guérison sont indiquées par le fait que, sans la grande fatigue ni la faiblesse qui caractérisent généralement une forte fièvre, la femme, complètement guérie, se mit à les servir, au repas du sabbat, après le service à la synagogue.
32-34 Le sabbat se terminait au coucher du soleil ; on pouvait alors transporter les malades sans enfreindre la loi. La distinction est faite entre les malades physiques et les démoniaques. Les gens affluent en foule compacte devant la porte d’entrée. Jésus ne déçoit pas leur attente, car la compassion et la puissance divines se manifestent toujours en réponse à l’appel et à l’aveu des besoins humains. Le fait que les démons soient conscients d’être en présence du Christ est une démonstration de la vérité énoncée dans Jacques 2:19 : « Les démons le croient aussi et ils tremblent ». Il n’y a pas d’athée dans le royaume des démons !
35-39 Jésus se leva bien avant le lever du jour et se rendit dans un lieu désert où, loin du bruit et de tout ce qui risquait de le distraire, Il put passer du temps dans la prière. Chaque matin, le Serviteur de l’Eternel tendait une oreille attentive pour recevoir de Dieu le Père les instructions nécessaires au déroulement de sa journée (Esaie 50 : 4- 5). Si le Seigneur Jésus éprouvait ce besoin d’un temps de communion matinale avec son Père, à combien plus forte raison devrions-nous l’éprouver nous aussi ! Remarquons que la prière exigeait de sa part un sacrifice: Il devait se lever pendant qu’il faisait encore très sombre. La prière ne devrait jamais être une question de convenance personnelle, mais un effort de discipline et un sacrifice. Notre façon de prier expliquerait-elle pourquoi notre service est si peu fécond ?
40-45 Nous avons ici la purification d’un lépreux par Christ. Cela nous enseigne à recourir au Sauveur avec une grande humilité, et avec une entière soumission à sa volonté disant: "Seigneur si tu le veux" sans avoir le moindre doute quant à l’empressement de Christ à aider l’affligé. Voyez ce que l’on peut attendre de Christ: qu’il nous sera fait selon notre foi. Le pauvre lépreux dit: "si tu le veux". Christ accorde de bonne grâce des faveurs à ceux qui se remettent avec plaisir dans sa volonté. Christ n’aurait rien fait pour rechercher la louange du peuple. Mais il n’y a aucune raison maintenant pour que nous hésitions à clamer les louanges de Christ.
Luc 11 : 9-10
9 Et moi, je vous dis: Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira.
10 Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
9 Le Seigneur nous encourage à ne pas nous lasser et nous décourager dans notre vie de prière. « Demandez sans relâche..., cherchez sans relâche..., frappez sans relâche... » Parfois Dieu répond dès notre première demande, parfois, Il le fait après une longue période de supplications.
Dieu exauce les prières:
Parfois quand les cœurs sont affaiblis,
Il accorde les dons après lesquels les croyants ont langui ;
Mais la foi doit souvent apprendre à patienter,
A faire confiance au silence de Dieu quand Il refuse de parler ;
Car Celui dont le nom est Amour donnera le meilleur,
Les étoiles peuvent s’éteindre et les montagnes chanceler,
Mais Dieu est fidèle: Ses promesses
Sont certaines ; Il est notre force.
La parabole semble encourager une importunité croissante: demander, puis chercher, et enfin frapper.
10 Elle affirme que quiconque demande reçoit, que quiconque cherche trouve et qu’ on ouvre à quiconque frappe. Nous avons donc l’assurance que lorsque nous prions, Dieu nous donne ce que nous lui avons demandé ou quelque chose de meilleur. Dieu répond parfois « Non » parce qu’Il sait que la chose demandée n’est pas la meilleure pour nous ; son refus est alors préférable à l’exaucement de notre requête.
1 Corinthiens 11 : 30
30 C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont mort.
30 Pour n’avoir pas exercé l’autodiscipline, plusieurs membres de l’Eglise de Corinthe sont tombés sous le coup du jugement de Dieu. Beaucoup de Corinthiens étaient infirmes et malades, et un grand nombre étaient morts. Ils avaient été frappés de maux physiques et beaucoup avaient même été rappelés à Dieu. Parce qu’ils n’avaient pas condamné le péché dans leurs vies, le Seigneur fut obligé de prendre les sanctions disciplinaires adéquates contre eux.
Jacques 5 : 13-16
13 Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie? Qu’il chante des cantiques.
14 Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur;
15 la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné.
16 Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace.
13 Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu’il ne jure pas, qu’il ne se serve pas de sa langue de mauvaise façon, mais Qu’il prie. Dieu est celui qui aide dans de tels moments. Quelqu’un est-il dans la joie? Qu’il laisse éclater sa joie, non en vains discours, mais en chants de louanges. La prière et l’action de grâce sont les expressions appropriées dans chacune de ces circonstances.
14 Notez que le patient est conscient ; c’est lui qui invite les anciens responsables de l’Église locale. L’onction peut précéder ou accompagner le moment de prière. L’huile était considérée comme un moyen thérapeutique, et elle est peut-être ici suggérée comme une aide ou un stimulant pour la foi. Il n’y a aucune allusion même indirecte aux dons charismatiques (1Corinthiens 12: 9 ; 28 ; 30). Au nom... peut signifier « dans le contexte (de l’invocation) du nom », ou « dans la puissance du nom ».
15 La prière de la foi. La prière pour le malade doit être faite avec foi pour qu’elle soit efficace. S’il a commis des péchés. Souvent notre maladie est causée parce que nous péchons contre notre corps. Le Seigneur, qui relève le malade en réponse à la prière, veut pardonner ces péchés.
16 Confessez donc vos péchés. Ce verset découle du précédent. Tous, nous avons besoin d’être guéris de nos péchés. Acceptons la confession des péchés d’un frère comme un acte de repentance et que les frères prient les uns pour les autres. La repentance, la confession et la prière sont les conditions pour que les péchés commis par un membre de l’Eglise soient pardonnés.
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