Jean 16 : 24
24 Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite.
24 Jusque-là, les disciples n’avaient jamais prié Dieu le Père au nom du Seigneur. Maintenant ils étaient invités à demander. Lors de l’exaucement de leurs prières, leur joie serait parfaite.
Jean 17 : 13
13 Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite.
13 Le Seigneur expliqua pourquoi Il priait en la présence de ses disciples. C’était comme s’Il leur avait dit: « Je ne cesserai jamais de formuler devant Dieu au ciel de semblables requêtes. Mais maintenant, j’intercède dans le monde, afin que vous entendiez et compreniez clairement comment j’y œuvrerai pour votre bien, dans le seul but de vous rendre participants de ma joie. »
Philippiens 3 : 13-14
13 Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant,
14 je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
13 Cet homme qui a appris à se contenter de l’état matériel dans lequel il se trouvait, n’est jamais satisfait de sa condition spirituelle. Il ne pense pas « être arrivé ». Que fait-il donc alors ?
... mais je fais une chose... Il n’a qu’un seul objectif, un seul but, une seule ambition. A ce titre, il ressemble à David, qui disait: « Je n’ai désiré qu’une chose de l’Eternel ».
L’expression oubliant ce qui est en arrière pourrait concerner non seulement ses péchés et manquements mais aussi ses privilèges naturels, ses oeuvres, les succès déjà décrits dans ce chapitre, et même ses victoires spirituelles.
...et me portant vers ce qui est en avant désigne les privilèges et les responsabilités de la vie chrétienne, que ce soit dans le culte, le service ou le développement personnel du caractère chrétien.
14 Se comparant à un sportif dans une épreuve de course, Paul fait tous ses efforts pour parvenir au but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Le but est la ligne d’arrivée à la fin de la course. Le prix est la récompense accordée au vainqueur. Le but serait donc la fin de la vie, et peut-être plus particulièrement la comparution devant le tribunal de Christ. Le prix pourrait être la couronne de justice décrite dans 2Ti 4 : 8, le prix réservé à ceux qui ont bien couru.
La vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ comprend tous les desseins de Dieu mis en oeuvre pour notre salut. Elle englobe: le salut, la conformité à Christ, le privilège d’être cohéritiers du Seigneur, une demeure dans le ciel et d’innombrables autres bénédictions spirituelles.
Matthieu 5 : 3-12.
3 Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux!
4 Heureux les affligés, car ils seront consolés!
5 Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre!
6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!
7 Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde!
8 Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu!
9 Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!
10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux!
11 Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi.
12 Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.
3-12 Notre Sauveur donne ici huit types de gens qui sont bénis et qui représentent pour nous les grâces principales d’un chrétien.
1. Les pauvres en esprit sont heureux. Ils adaptent leurs esprits à leur condition, quand leur condition est humble. Ils sont humbles et rabaissés à leurs propres yeux. Ils connaissent leurs besoins, pleurent leur culpabilité, et ont soif d’un Rédempteur. Le royaume de la grâce est pour de telles personnes; le royaume de gloire est pour eux.
2. Ceux qui pleurent sont heureux. Il semble qu’il s’agit ici du chagrin rempli de piété, qui est l’oeuvre de la vraie repentance, de la vigilance, d’un esprit humilié, d’une dépendance continuelle à la miséricorde de Dieu en Jésus-Christ, avec une recherche constante du Saint-Esprit, et la purification du mal restant. Le ciel est la joie de notre Seigneur; une montagne de joie, vers laquelle nous conduit notre chemin à travers une vallée de larmes. Ceux qui sont ainsi affligés seront consolés par leur Dieu.
3. Ceux qui sont remplis de douceur sont heureux. Les doux, les débonnaires, sont ceux qui se soumettent tranquillement à Dieu; qui peuvent supporter l’insulte; qui sont silencieux, ou retournent une réponse douce; qui, dans leur patience, gardent la possession de leurs propres âmes, quand ils ne peuvent garder qu’avec peine la possession de toute autre chose. Ces débonnaires sont heureux, même dans ce monde. La douceur de caractère amène la richesse, le réconfort, et la sécurité, même ici-bas.
4. Ceux qui ont faim et soif de justice sont heureux. Le mot justice est mis ici pour toutes les bénédictions spirituelles. Celles-ci sont acquises pour nous par la justice de Christ, confirmées par la fidélité de Dieu. Nos désirs de bénédictions spirituelles doivent être sérieux. Bien que tous désirs pour la grâce ne soient pas la grâce, un tel désir que celui-là est un désir de voir la gloire de Dieu car il ne nous abandonnera pas, puisque nous sommes l’oeuvre de ses propres mains.
5. Les miséricordieux sont heureux. Nous devons non seulement supporter patiemment nos propres détresses, mais nous devons faire tout ce que nous pouvons pour aider ceux qui sont dans la misère. Nous devons avoir compassion pour les âmes des autres, et les aider; nous devons avoir pitié de ceux qui sont dans le péché, et chercher à les saisir comme des tisons hors du feu.
6. Ceux qui ont le coeur pur sont heureux, car ils verront Dieu. Ici la sainteté et le bonheur sont décrits totalement et rassemblés. Le coeur doit être purifié par la foi, et gardé pour Dieu. Crée en moi un tel coeur pur, O Dieu. Nul n’est capable de voir Dieu s’il n’est pas pur, et le ciel ne peut être le bonheur des impurs. Comme Dieu ne peut pas supporter de voir leur iniquité, de la même façon ils ne peuvent pas regarder sa pureté.
7. Ceux qui procurent la paix sont heureux. Ils aiment, ils désirent, et se plaisent dans la paix; et cherchent à être dans la tranquillité. Ils gardent la paix lorsqu’elle n’est pas brisée, et travaillent à son rétablissement lorsqu’elle est rompue. Si les pacificateurs sont bénis, malheur aux briseurs de paix!
8. Ceux qui sont persécutés pour la justice sont heureux. Cette parole est particulière au Christianisme; et il est bien plus insisté dessus que sur tout le reste. Cependant il n’y a rien dans nos souffrances qui nous permette de mériter quelque-chose de Dieu; mais Dieu pourvoira à ceux qui perdent tout pour lui, jusqu’à leur vie même, et ils ne seront pas perdus par lui à la fin. Béni soit Jésus! Combien sont différentes ces maximes du ton de celles des hommes de ce monde! Ils disent que l’orgueilleux est heureux, et admirent celui qui est gai, riche, puissant, et victorieux. Puissions-nous trouver la miséricorde auprès du Seigneur; puissions-nous être considérés comme ses enfants, et hériter de son royaume. Avec ces joies et cette espérance nous pouvons gaiement affronter les circonstances tristes ou douloureuses.
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